Voici un texte que le Frère Walter d’Argentine a écrit sur l’Espérance, dans une revue pour les religieux(ses) en Argentine.
Réflexions à partir de l’horizon inspirant les Nouvelles Générations en mouvement
“Vers l’Espérance”
Ce mouvement invite les Nouvelles Générations de la Vie Religieuse, où l’espérance est l’axe central, au même défi que les Femmes de l’Aube[1] qui traversèrent la nuit. On sent que l’on vit aujourd’hui dans une société où l’espérance en un sauveur n’est pas de la première importance et pour cette raison, nous sommes appelés à être messagers du Christ, notre espérance.
Nous prenons conscience de la nécessité de transmettre au monde l’espérance de Jésus sur la croix quand la souffrance des peuples et de la maison commune réclament des personnes capables de marcher avec elles et d’être prophètes d’espérance à leurs côtés.
L’espérance qui nous est donnée ne nous sépare pas des autres et ne nous conduit pas à les discréditer ou les marginaliser. Il s’agit plutôt d’un don extraordinaire qui nous appelle en toute humilité et simplicité à être des médiateurs pour tous.
Nous sommes signes d’espérance chez nous, dans nos communautés, nos congrégations où nous avons souvent tendance à nous décourager à cause de la diminution des effectifs. Nous sommes espérance quand nous décidons de rester contagieux dans la joie de l’évangile et quand nous continuons de donner nos vies au service du Royaume.
Le pape François nous dit : « L’espérance chrétienne est solide, voilà pourquoi elle ne déçoit pas. Elle ne déçoit jamais. L’espérance ne déçoit pas ! Elle ne repose pas sur ce que nous pouvons faire ou être, ni sur ce que nous pouvons croire. Son fondement, c’est-à-dire le fondement de l’espérance chrétienne est une espérance sûre et fidèle car elle repose sur l’amour que Dieu même ressent pour chacun d’entre nous. »
Nous, nouvelles générations, nous vivons une vie d’espérance solide et forte dans le Sauveur, imitant notre mère Marie qui, au pied de la croix, a partagé les douleurs et les souffrances de son Fils et qui nous invite à être toujours près de ceux qui souffrent.
Nous voulons vivre ce premier mouvement avec joie et, les yeux fixés sur Jésus, l’Amour qui nous anime et nous soutient, nous voulons être toujours des messagers de l’espérance. Saint Paul nous le rappelle : « Nous devons vivre dans la joie de l’espérance » (Rom. 12, 12), car nous savons, qu’en toutes circonstances, même les plus contrariantes et les plus difficiles, dans échecs mêmes, l’amour de Dieu ne nous fera jamais défaut.
Et, le cœur habité par sa grâce et sa fidélité, nous vivrons dans la joie de l’espérance d’annoncer à nos frères par notre vie ce que nous recevons de Lui tous les jours.
Hno Walter Muñoz, Menesiano. CONFAR
[1] Allusion à une icône qui représente les femmes du matin de Pâques, par la CLAR. (conférence latinoaméricaine des religieux)