ANNIVERSAIRE. Les 10 ans de l’Arche de Noé, à Huatusco, Mexique. Plus de 3 000 enfants accueillis

La fête ! Avec plus de 150 invités, le 16 septembre dernier, la plupart des animateurs du camp de jour de l’Arca de Noé –Arche de Noé-, le Centre Jean Paul II de Huatusco a célébré ses 10 ans.

Dévoilement de la plaque-souvenir où sont inscrits les noms des 286 animateurs des 10 années de l’Arca de Noé. À l’avant-plan, le gâteau des 10 ans.

Lors de l’allocution de F. Mario Couture, directeur du Camp de jour, nous avons appris que dès les débuts de la mission à Huatusco, son rêve était d’accueillir des enfants et des jeunes de Huatusco et des villages environnants.

Dix ans plus tard, le rêve est devenu réalité puisque 3 052 enfants et adolescents âgés de 4 à 14 ans ont fréquenté le camp de jour.

 

Le camp de l’Arche de Noé, cet été, a été un grand moment.

De plus, 286 animateurs et animatrices venant du Mexique même, mais aussi du Canada, de France et d’Haïti se sont dévoués corps et âme auprès de ces enfants.

 

 

 

 

 

La fête, sous la thématique d’un festival de films, a été le théâtre de la projection de dix courts montages photos, un pour chacune des années de cette aventure de l’Arca de Noé.

« L’Aldor » remis à tous les invités de la fête.

Chaque invité a reçu son Oscar ou plutôt son “Aldor”, inspiré du nom d’un des animateurs, Aldo Lopez, qui a su incarner l’esprit de dévouement, de générosité et de don de soi durant ses cinq années de loyaux services.

Bien sûr, l’événement fut l’occasion de partager un bon repas, le pozole, mets typique du pays, en cette journée de la célébration de l’indépendance du Mexique.

F. Mario

 

 

 

Risquer sa vie : dernières nouvelles de la terre de Notre Dame de Guadalupe

« Je serai toujours reconnaissant au Conseil Général pour avoir, ces dernières années, donné du champ à ce que mon cœur attendait. Il a tissé des liens avec d’autres réalités et a intégré dans la Famille mennaisienne un univers nouveau qui nous pousse à voir le monde d’une autre façon.

L’inter-culturalité de la vie religieuse n’est pas une stratégie de  survie, mais une manière de sortir de nos propres références comme dit le Pape, et nous ouvrir pour intégrer d’autres formes de pensée, de sentir… en restant soi-même mais en découvrant, en assumant et en valorisant les semences du Royaume qui existent déjà dans les autres cultures. Il ne s’agit pas d’une stratégie pour accueillir en convainquant à notre point de vue, mais de partir à la rencontre de l’autre et, ensemble, discerner la nouveauté de Dieu, qui n’est ni mon idée ni celle de mon voisin mais quelque chose d’autre.

La photo qui accompagne cette publication n’est qu’une photo sans plus. Mais toute une vie se cache derrière ces visages.

Nous sommes à Huatusco -Veracruz-Mexico-, de droite à gauche :

. Le frère Mario Couture, canadien. Un animateur né, heureux auprès des enfants et des jeunes. Une sensibilité extrême pour tous ces enfants abandonnés ou orphelins. C’est un créatif, un expert pour créer des liens et obtenir des jeunes et des adultes un projet qui « sauve » l’enfance et la jeunesse mexicaine. Il a choisi le Mexique comme pays d’adoption.

. Le frère Gaétan Arseneault, canadien. Missionnaire en Afrique avant d’arriver au Mexique. Homme spirituel et d’une grande simplicité. Ouvert aux différences et prêt à collaborer au développement humain de toute personne. Il dirige les ateliers de formation. Toujours en recherche d’une formation permanente, il compte sur les jeunes Mexicains qui voudraient suivre le Christ en tant que frères mennaisiens. Mario et lui ont donné de tels témoignages de fraternité que les gens de la région ont toute confiance en eux et donnent gratuitement de leur temps et de leurs biens pour le développement de l’œuvre.

.  María Fernanda, laïque mexicaine. Comptable de profession, elle s’est engagée à être disciple missionnaire auprès des frères mennaisiens. Femme de caractère, elle déborde de créativité. Connaissant parfaitement son peuple et, préoccupée en même temps d’une nouvelle évangélisation, elle aide les frères et d’autres congrégations religieuses dans la Pastorale des vocations. Elle a participé à la création du groupe de jeunes mennaisiens. Avec les frères, elle forme une communauté de vie et de mission, faisant croître peu à peu l’esprit de la Famille mennaisienne.

. Le frère Daniel Gautier, français. Traducteur espagnol-français. Il commence son deuxième séjour à Huatuso. Il restera cette fois jusqu’au prochain chapitre général (en mars 2018). On pourrait penser que la connaissance de la langue l’a aidé à être accueilli par les gens de Huatusco. Sûrement ! Mai c’est surtout son ouverture de cœur qui l’a poussé à se laisser ouvrir à une nouvelle culture, sortir des chemins battus et faire confiance à la possibilité de continuer à générer la vie en suivant les nouveautés que Dieu lui propose dans cette nouvelle étape. Cela l’a conduit à collaborer à nouveau au projet d’implantation du charisme mennaisien sur les terres aztèques.

Je suis convaincu qu’il y a plus d’un frère mennaisien disposé à risquer sa vie dans le monde, afin que l’inter-culturalité ne soit pas seulement une stratégie mais un recours de l’Esprit-Saint pour que ceux qui se risquent et ceux qui accueillent voient leur vie transformée par la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ suivant les traces de Jean-Marie de la Mennais.

Merci à vous quatre ! Que la Vierge de Guadalupe vous protège et vous guide.”

F. Guillermo Dávila, assistant