On s’engage tout de suite ?
Pour devenir Frère, deux choses sont très importantes, le discernement et la liberté !
On ne devient pas Frère en un jour ! Il faut le temps de l’écoute et du discernement pour reconnaître l’appel, le vérifier et pouvoir choisir. Ensuite vient le temps de mieux connaître la vie du Frère, d’en faire l’expérience et de se préparer à la mission : une relation à Dieu qui s’approfondit, l’apprentissage de la vie en communauté, l’engagement concret dans le service de l’éducation des jeunes. Pour les religieux, l’Église a prévu d’abord les vœux temporaires avant l’engagement définitif après quelques années.
Pourquoi on vous appelle « Frère » ?
« Frère » ce n’est pas un titre, comme « monsieur » ! C’est un beau nom qui pour nous est un programme de vie. Nous voulons vivre en frères entre nous dans les communautés et tous les frères de l’Institut ensemble. Nous voulons aussi comme Jésus être frères de tous, les petits et les pauvres tout particulièrement. Et au cœur de notre vie, nous voulons, comme les premiers disciples, vivre en frères de Jésus.
Pouvez-vous devenir prêtre ?
Jean-Marie de la Mennais et Gabriel Deshayes, nos fondateurs, ont voulu des Frères pour l’éducation des jeunes. Aujourd’hui encore, nous sommes des religieux Frères et non pas prêtres. C’est une vocation différente dans l’Église, comme celle des religieuses. Nous sommes appelés à vivre la fraternité et à en témoigner dans un monde qui en a bien besoin. La vocation de prêtre est au service de l’Église par la présidence de l’Eucharistie et le service de la Parole.
Êtes-vous toujours en communauté ?
La vie de communauté est centrale pour un frère. C’est en communauté, avec les autres Frères, qu’il cherche Dieu, qu’il essaie de vivre selon l’Évangile et qu’il s’engage pour le service de l’éducation. Mais le Frère ne vit pas dans un monastère, il vit au milieu des hommes et des femmes de son temps et travaille avec eux pour les enfants et les jeunes dans des écoles ou d’autres œuvres éducatives. C’est avec eux tous qu’il vit la fraternité.
Les vœux qu’est-ce que c’est ?
A la fin du noviciat, celui qui le demande fait profession, il s’engage à la suite du Christ, dans la Congrégation, en prononçant les trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance. Il veut par là suivre un style de vie évangélique, celui de Jésus. C’est un renoncement au mariage et à certaines formes de pouvoir et d’avoir, mais il fait l’expérience que c’est un choix qui libère pour aimer en donnant tout.
Que faites-vous de vos journées ?
Il y a ce qui apparaît extérieurement de la vie des Frères, leur travail d’enseignants ou d’éducateurs dans les écoles ou leurs activités. Il y a aussi ce qu’on voit moins ! Chaque matin et chaque soir, les Frères se retrouvent pour prier ensemble dans leur oratoire. Ils participent aussi à l’eucharistie, souvent dans leur paroisse. Ils se retrouvent pour partager ensemble les repas et pour des moments de détente et de rencontres.
Êtes-vous tous enseignants ?
Aujourd’hui beaucoup de Frères sont ou ont été enseignants, mais certains sont aussi engagés dans d’autres activités pour l’éducation et l’évangélisation. Nous sommes convaincus de l’importance primordiale de l’éducation et de l’annonce de Jésus-Christ aux enfants et aux jeunes. C’est pour cela que nos fondateurs avaient créé une multitude de petites écoles et une congrégation de Frères éducateurs.
Pouvez-vous être envoyé en mission n’importe où ?
Dans le passé et aujourd’hui encore, beaucoup de frères ont quitté leur pays pour partir là où on les envoyait pour instruire, éduquer et évangéliser les enfants et les jeunes. Aujourd’hui, nous sommes présents dans plus de 25 pays. Dès le moment de la formation la plupart des Frères ont l’occasion de vivre des expériences internationales dans d’autres pays. Par la suite, on peut leur demander de partir ailleurs comme les Frères d’Ouganda qui viennent d’être envoyés au Soudan du Sud…
Est-on Frère pour toute la vie ?
Oui, après l’engagement définitif par lequel on accepte librement cette vie pour toujours. Auparavant, le Frère vit une période de vœux temporaires qui dure plusieurs années et lui permet de faire l’expérience concrète de la vie de Frère et d’approfondir son choix. Par la suite, la vie du Frère continue à être un chemin avec des découvertes et parfois des obstacles. Le « oui » de la profession perpétuelle doit être redit et vécu chaque jour.
La Famille mennaisienne, qu’est-ce que c’est ?
Jean-Marie de la Mennais et Gabriel Deshayes ont fondé une congrégation de Frères pour l’instruction, l’éducation et l’évangélisation des enfants et des jeunes. Depuis d’autres chrétiens, des baptisés laïcs, hommes et femmes, les ont rejoints. Avec les Frères ils partagent la mission dans les écoles et les centres éducatifs. Ils sont marqués par les idées éducatives et la spiritualité de Jean-Marie de la Mennais. Des liens fraternels se sont tissés entre eux et ils forment ensemble la Famille mennaisienne. Laïcs et Frères y ont leur place dans le respect de la vocation de chacun.
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